Interieur Mahorais
A Pamandzi, un mystérieux magasin jouxte notre boulangerie préférée : pas d'enseigne remarquable, une vitrine sombre, et si l'on n'y prête attention, on pourrait penser à un entrepôt improvisé dans une boutique ayant fait faillite depuis longtemps.

La vitrine contient entre autres : des sacs de ciments, ventilateurs, sandales simili-cuir, bibelots en céramique, robes de petites filles...

Je projetais depuis quelques temps déjà de visiter les lieux. C'est grâce à Bernadette et Albert que mon voeux a été exhaussé, en effet ils recherchaient un petit cadeau pour Vidale notre petite voisine de 2 ans.
Timidement nous avons investi le lieu.

Quel choc !

Je dois dire que les mots me manquent... Je ne vais donc pas essayer de vous décrire dans le détail cet Ikéa mahorais. Je ne pourrais que trahir les impressions qui furent les nôtres ce matin-là.

Je vais plutôt vous présenter la plus belle pièce à mon sens.

Nous sommes devant un meuble pour poser son téléphone, sans nul doute l'heureux propriétaire pourrait mettre ainsi  en valeur son vestibule.



Comme vous pouvez le constater, le talentueux designer a eu carte blanche avec pour seule consigne de marier luxe et multi-usage.
En effet, cette petite table est surmontée d'une très belle horloge d'inspiration à la fois "Marine" et "Second Empire". Le cliché ne met malheureusement pas en valeur les deux ancres qui pendouillent sur les flancs nacrés du cadran.
En bouquet final, l'abat jour, finement brodé à petits ponpons. (quelle est la véritable orthographe de"ponpon", un trait d'union est-il souhaitable  ?).


L'examen de cette très belle pièce (je ne sais comment la nommer) est sans fin, les sources d'émerveillement innombrables. N'hésitez pas à cliquer sur l'image pour examiner la partie basse. Deux chevaux de cristal à crinière dorée soutiennent fièrement l'ensemble.



Mais quid de cette fiole vert émeraude ?


Ne boudons pas notre plaisir et contournons la merveille afin d'en admirer le mécanisme de qualité "suisse".


Seule fausse note à mon sens, la trotteuse d'un rouge criard dont la fonction ne me semble pas évidente.

Je m'explique si l'on possède un aussi bel objet, la trotteuse martèle le temps qui nous échappe, nous rappelant à de plus vulgaires préoccupations que la contemplation d'une oeuvre quasi-divine...

J'ai promis à Valé que nous y retournerions ensemble, je ne manquerai pas à cette occasion d'examiner attentivement la fiole rutilante trônant entre les deux équidés...


4 commentaires:

moi a dit…

je comprends la fascination..... ( ps :on écrit pompon...)

Nono a dit…

Je sais quoi vous acheter pour Noël.
Fais une réservation et je viendrai le prendre le 19 décembre.
Veux-tu un paquet cadeau ?
Bises

Cyril a dit…

Je ferai le pèlerinage en mars 2011, pour admirer ce moderne totem.

Anonyme a dit…

à votre place je réserverai effectivement l'objet au plus vite

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